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Rue de la Tour : les remparts Au XIe siècle, Thibaut dit "File Étoupe", seigneur de Monthléry, fit construire le donjon de Chevreuse, place forte qu'il voulait imprenable. Il l'entoura à cette fin d'un mur de fortifications. Cette enceinte solidement défendue était percée de sept portes : de Paris, de Pinceloup, Sainte- Barbe et Saint-Michel entre autres. Les portes ponctuaient un mur crénelé qui se rattachait en deux points au château et était bordé d'un large fossé. Trois siècles plus tard (XIVe), Pierre de Chevreuse, nouveau châtelain, entoure la ville d'un premier rempart qu'Henri de Guise, duc de Chevreuse, souhaita doubler au XVIe siècle : la ville s'était agrandie et avait débordé de ses murs, mais était également la cible d'attaques régulières (guerres de religion). L'édification d'une seconde muraille formant un quadrilatère (450 m. de large x 350 m. de long) de 1 500 mètres de pourtour fut alors entreprise. Huit tourelles surmontaient cette nouvelle ligne de protection. Certaines d'entre elles ont traversé le temps et subsistent aujourd'hui. Hautes de 3 mètres, sur deux étages, elles étaient perçées de meurtrières et surmontées d'un toit conique. En prenant la rue de la Tour (angle rue Porte de Paris), on accède au Chemin des Fondrières qui mène au château. On peut observer à cet endroit une tourelle particulièrement bien conservée, l'un des derniers vestiges des "remparts de la ville". Pour bénéficier de la protection du château-fort, les maisons devaient se serrer les unes contre les autres dans l’enceinte des "murs de la ville", particularité des cités médiévales. À Chevreuse, cette implantation est hélicoïdale autour d’un axe central : le Prieuré Saint-Saturnin.
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Mise à jour : 12/01/2022
